EXPERT INVITÉ. Dévastateur sur le plan humain, le cas Pablo Rodriguez est riche d’enseignements sous de nombreux angles. Regardons-le sous celui de la réputation.

Évidemment, chaque situation est unique. Mais les déficits de réputation qui terrassent une personnalité du monde des affaires ou de la politique, de la culture ou du sport, sont tous liés par un dénominateur commun – ce que pourrait sans doute confirmer M. Rodriguez.

Encore aujourd’hui – dans toutes sortes d’organisations de tailles et de milieux différents – la gestion est à peu près toujours orientée sur ce qui est tangible: des ressources humaines, des biens, une liste de clients.

Et la réputation, on en fait quoi? Quand placez-vous ce bien intangible le plus précieux de votre organisation au cœur des priorités d’une journée ou d’un trimestre?

Dans le contexte des affaires – et c’est la même chose au Parti libéral du Québec depuis plusieurs semaines – la réputation est ce que des gens pensent de notre organisation. Qu’on soit d’accord ou non avec leur perception.

Cette réputation est évidemment segmentée selon différents publics, puisque la familiarité avec notre organisation et l’appréciation qu’on lui porte varient selon qu’il s’agit de nos........

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