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On a désormais plus de recul et d'informations. Il y a un mois, l’élection présidentielle russe a, comme attendu, donné lieu à un plébiscite pour Vladimir Poutine, réélu avec 87,28% des voix. Ce chiffre, comme celui de la participation annoncée à plus de 77%, pose de multiples questions. Avant tout, il s’agit de savoir si un tel score est le signe de la vitalité du régime poutinien qui peut s’appuyer sur un soutien populaire ou de la crainte des dirigeants russes qui ont peur de laisser une place, même symbolique, à l’opposition libérale.
L’attaque terroriste survenue dans la salle de concert du Crocus City Hall à Moscou peu après l’élection et revendiquée par une branche afghane de l’Etat islamique, a encore renforcé les interrogations sur la stabilité du régime. Cette attaque terroriste a été la plus meurtrière en Russie depuis la prise d’otages à l’école de Beslan, en Ossétie du Nord, en 2004.
Indéniablement, le fait que l’attaque ait été manquée par les services de sécurité russes, malgré les mises en garde américaines, est un coup porté à l’image du régime. Alors que la guerre en Ukraine se poursuit, elle renvoie la Russie à un tout autre problème de sécurité, celui du terrorisme islamiste. Ce dernier, plus ancien, n’a aucun lien apparent avec l’Ukraine ou l’Occident, malgré ce qu’ont suggéré les officiels russes.
Election, terrorisme et interrogations sur le futur du régime en Russie
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22.04.2024
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