Nous n’avons pas voté pour foncer droit dans le mur
Le Canada vient de renoncer à l’essentiel de sa réponse à la crise climatique, selon la directrice générale de Nature Québec, qui rappelle que ce ne sont pas les Albertains qui ont porté Mark Carney au pouvoir, mais beaucoup plus les Québécois.
Le gouvernement fédéral de Mark Carney vient d’annoncer un partenariat Ottawa–Alberta constitué d’une série de décisions qui, mises bout à bout, forment l’un des plus grands reculs climatiques et économiques de l’histoire récente du Canada.
L’échéancier pour un réseau électrique carboneutre repoussé de 2035 à 2050. L’abandon du plafond des émissions de pétrole et de gaz. La suspension de la réglementation sur l’électricité propre en Alberta. Le prix du carbone industriel, qui devait atteindre 170 $ la tonne en 2030, n’atteindra finalement que 130 $1,2. Le report de cinq ans des cibles de réduction du méthane1,3. L’ouverture à une autorisation élargie du trafic pétrolier sur la côte Ouest. La signature d’un accord en vue de permettre la construction d’un nouveau pipeline d’au moins 1 million de barils de pétrole par jour. L’augmentation de la capacité de transport du pipeline Trans Mountain1. Sans oublier une réforme de la Loi sur la concurrence pour diluer les règles anti-écoblanchiment, et un processus d’évaluation environnementale « rationalisé », c’est-à-dire affaibli.
Cette annonce constitue un abandon pur et simple de........





















Toi Staff
Penny S. Tee
Gideon Levy
Sabine Sterk
Mark Travers Ph.d
Gilles Touboul
John Nosta
Daniel Orenstein