Ce soir, mon bilan personnel de la direction et des entraineurs du CH.
Je n’ai d’abord pas grand-chose à redire sur le travail de Jeff Gorton et Kent Hughes. Je lie la note des deux puisqu’ils travaillent de pair, main dans la main, en collégialité.
Et même s’ils ont certainement leur part de discussions plus corsées, à la fin de la journée «at the end of the day» ils se mettent d’accord sans heurts sur les enjeux et les décisions à prendre.
Force est d’admettre que le duo Gorton & Hughes fait un très bon travail. Pas parfait, mais très bon...
Le dossier du ménage à trois, devant le filet, a beaucoup trop trainé cette saison. Il serait facile de se servir de ce cas pour diminuer la note finale de Gorton et Hughes, mais dans les faits, si je veux être totalement honnête, je ne peux pas faire ça.
Une fois le ménage à trois terminé, Cayden Primeau a ramené ses meilleurs chiffres de la saison avec une augmentation de ses minutes jouées.
Samuel Montembeault a bénéficié des enseignements de Jake Allen et s’est imposé comme le gardien numéro un de l’équipe au départ de la prochaine saison.
Allen est demeuré un coéquipier exemplaire et il a valu au CH un choix de troisième tour en retour de ses services. Difficile de demander mieux.
Ce qui nous ramène à la patience de Gorton et Hughes. Les deux semblent totalement sourds au bruit extérieur, aux railleries de certains partisans et aux doléances des médias. Et c’est très bien ainsi, du moins pour le moment.
La transaction Sean Monahan, survenu cinq semaines avant la date limite du 8 mars, en a fait sursauter plusieurs, surtout en raison du cinq semaines. Mais le premier choix obtenu des Jets prend de la valeur à vue d’œil avec le duel Colorado-Winnipeg prévu au premier tour des séries...
Ce premier choix pourrait aider Gorton et Hughes à enrôler un autre jeune attaquant potentiel top six lors du repêchage au moyen d’une transaction. À suivre...
J’accorde donc une très bonne note à la firme «Gorton & Hughes & associates» pour la saison 23-24, mais pas une note parfaite puisqu’ils travaillent encore sans aucune pression de résultats et que dans ces circonstances, le coefficient de difficulté se doit d’être revu à la baisse.
Même chose pour le personnel d’entraineurs du Canadien, à qui je concède d’emblée une bonne note aussi, mais comme pour Gorton & Hughes, la note ne peut être supérieure à 6,5 sur 10 en raison de l’absence de toute pression de résultats associé à leur travail.
Ce qui n’a pas empêché Martin St-Louis et ses adjoints ainsi que les coachs de spécialisation «Doctor shot» et Adam Nicholas de faire progresser individuellement la plupart des joueurs de l’équipe.
Collectivement, la progression était toutefois palpable davantage à partir de janvier. J’ai vraiment senti un collectif en valeur ajouté au retour des Fêtes, une intention plus structurée, moins «lousse». Il m’a semblé que l’équipe tentait davantage de demeurer dans le match à essayer de le gagner plus que de laisser le talent libre en essai-erreur s’exprimer.
Autrement dit, en janvier Martin a augmenté le tempo de l’apprentissage, le faisant passer au niveau de structure digne des clubs avec des ambitions de séries éliminatoires. C’est, pour moi, un point très stimulant en vue de la prochaine campagne, même si elle se disputera sous le signe de la continuité de l’exécution du grand plan, dixit Kent Hughes.
Ce qui plombe la note collective du personnel d’entraineurs, c’est le rendement déficitaire de l’équipe sur les unités spéciales. L’addition des pourcentages d’efficacité des deux côtés de la rondelle donnant à peine 94% : le CH ne peut espérer rien de bon sans atteindre au moins 100 au combiné des pourcentages avec un homme en plus et avec un homme en moins. Les vrais bons clubs et les clubs de séries atteignent ce standard névralgique.
Il faut donc trouver une façon d’être meilleurs lors des unités spéciales. Ça va invariablement améliorer la fiche de l’équipe lors des rencontres décidées par la marge minimale d’un seul but.
Ce qui s’est produit à 45 reprises en 82 matchs cette saison. Et le CH a perdu 27 des 45 occasions, dont 16 fois au-delà des 60 minutes règlementaires... 38 points de classement perdus et qui étaient disponibles à 1 but d’écart.
La nuance entre faire ou ne pas faire les séries, elle se trouve exactement là. Et pour transformer cette stat négative en stat positive la saison prochaine, il va falloir du coaching. Martin va devoir serrer le vis un peu et s’assurer que son club soit une menace constante avec un homme en plus et un homme en moins et alors, le Canadien et nous pourrons rêver aux séries de fin de saison. Que ça plaise ou non à Kent Hughes, Jeff Gorton et au fameux plan.
Une très bonne note pour Gorton et Hughes
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19.04.2024
Ce soir, mon bilan personnel de la direction et des entraineurs du CH.
Je n’ai d’abord pas grand-chose à redire sur le travail de Jeff Gorton et Kent Hughes. Je lie la note des deux puisqu’ils travaillent de pair, main dans la main, en collégialité.
Et même s’ils ont certainement leur part de discussions plus corsées, à la fin de la journée «at the end of the day» ils se mettent d’accord sans heurts sur les enjeux et les décisions à prendre.
Force est d’admettre que le duo Gorton & Hughes fait un très bon travail. Pas parfait, mais très bon...
Le dossier du ménage à trois, devant le filet, a beaucoup trop trainé cette saison. Il serait facile de se servir de ce cas pour diminuer la note finale de Gorton et Hughes, mais dans les faits, si je veux être totalement honnête, je ne peux pas faire ça.
Une fois le ménage à trois terminé, Cayden Primeau a ramené ses meilleurs chiffres de la saison avec une augmentation de ses minutes jouées.
Samuel Montembeault a bénéficié des enseignements de Jake Allen et s’est imposé comme le gardien numéro un de l’équipe au départ de la prochaine saison.
Allen est demeuré un coéquipier exemplaire et il a valu au........
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