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Le mot en « F »

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17.09.2024

EXPERTE INVITÉE. Je suis entrepreneuse et je suis féministe.

Une bonne partie d’entre vous arrêtera sa lecture ici.

Pour les autres qui se demandent pourquoi j’ai cru bon lâcher le mot en «F» dans une publication respectée sur les affaires, poursuivons.

Je suis devenue féministe sur le tard.

Malgré mon éducation libérale, je ne m’étais jamais identifié à la «lutte» féministe, l’associant plutôt à ses stéréotypes politiques tels que les suffragettes, le lesbianisme politique et certains mouvements écologistes.

C’est quand je suis entrée sur le marché du travail que j’ai commencé à comprendre.

Soudainement, les questions du taux de change féminin (84 cents pour le dollar en 2024), le deuxième quart (entre 25 et 37% du PIB entre 2015 et 2019) et le «leadership gap» (en date d’aujourd’hui, moins de 25% des femmes siègent a des conseils d’administration) prenaient un sens beaucoup plus réel.

Qui plus est, en tant que jeune femme voulant tirer son épingle du jeu corporatif, les modèles que je rencontrais se limitaient à un carriérisme dévorant qui s’accompagnait de sacrifices que je considérais hors de portée (et, pour être honnête, plutôt inhumains).

Quand j’ai lancé mon entreprise spécifiquement pour adresser le manque de représentation diversifié du succès et de l’ambition chez les femmes, j’ai commencé à y découvrir une réalité indéniable: un système de biais où des femmes extrêmement compétentes,........

© Les Affaires


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