Pas de réconciliation de l’économie, de l’énergie et du climat
Depuis le début des années 2000, la consommation d’essence fait du sur place à 8-9 milliards de litres par an. (Photo: 123RF)
EXPERT INVITÉ. Si l’énergie était aussi peu importante dans notre société qu’elle est peu présente dans le budget 2024, nous n’aurions pas d’enjeu lié à la transition énergétique. Le problème, c’est que l’énergie est centrale dans nos activités, et qu’il y a des questions climatiques fondamentales qui demandent qu’on transforme nos systèmes énergétiques. Or, le budget 2024 déposé par Eric Girard ignore presque totalement les questions énergétiques.
Il y a bien quelques mentions de l’énergie dans le budget, mais il y en a seulement quatre en fait:
Dans ce budget, cependant, aucune préoccupation ne transparait en lien avec les dépenses des Québécois pour les produits pétroliers et les véhicules. Deux postes de dépenses qui sont pourtant extrêmement importants, mais qui ne contribuent pas, ou très peu, à la richesse collective.
En effet, tous les carburants et les véhicules – à part quelques autobus et camions lourds construits ici – sont importés.
Une fois sur la route, ils sont........
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