Mine: le Québec au 5e rang mondial, mais pour combien de temps?
«Déjà, nous observons que le Québec est passé du 7e au 17e rang mondial en ce qui a trait à l’incertitude concernant l'administration, l'interprétation et l'application des règlements existants et du 19e au 32e pour ce qui est de l’incertitude en regard de la règlementation environnementale.» (Photo: 123RF)
EXPERTE INVITÉE. Le Québec a reçu en mai son bulletin annuel de l’Institut Fraser (Survey of Mining Companies) concernant son attractivité comme juridiction minière. Bonne nouvelle: nous arrivons au 5e rang mondial et au 2e rang canadien, tout juste derrière la Saskatchewan. Nous devons nous réjouir de cet intérêt des investisseurs envers le Québec, mais on peut faire mieux!
Cette 5e place représente un bond de trois positions par rapport au coup de sonde précédent. Avec le récent dépôt du projet de loi sur les mines et les modifications législatives qui s’en suivront, nous sommes toutefois en droit de nous demander si nous pourrons maintenir cette attractivité.
Les investisseurs miniers ont horreur de l’incertitude et de l’imprévisibilité.
Le régime actuel n’ayant que 10 ans, il aura vécu grosso modo qu’un seul cycle minier.
Était-ce le moment pour proposer des modifications? La question peut se poser.
Chose certaine, l’industrie reconnaît que le monde évolue rapidement, que les préoccupations et exigences de la population sont changeantes et qu’il faut s’adapter. C’est en ce sens que l’Association minière du Québec et ses membres formuleront des recommandations dans le cadre de l’étude du projet de loi.
C’est aussi pourquoi l’Association minière du Québec (AMQ) a formulé dans la dernière année des propositions pour maximiser l’acceptabilité sociale des projets.
Parmi celles-ci, l’obligation de tout........
© Les Affaires
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