Et si l’entrepreneuriat rendait fou?
(Photo: Towfiqu Barbhuiya pour Unsplash.com)
EXPERT INVITÉ. Et si l'entrepreneuriat rendait fou? Cette question, je me la suis posée plus d’une fois. Comme bien des entrepreneurs, je me suis surpris à plusieurs reprises à fermer les yeux et à m’imaginer en train de réaliser un emploi beaucoup plus simple comme «flipper des boulettes» et me demandant pourquoi je m’infligeais toute cette pression.
Et comme une majorité, je me suis ouvert les yeux et me suis dit que de toute manière ce serait impossible pour moi. Que je ne sache rien faire d’autre qu’entreprendre que c’était simplement en moi. Est-ce que cela venait du fait que j’ai toujours eu l’impression d’être différent? Probablement! Mais dans les dernières années, j’ai aussi réalisé à quel point le fait d'être entrepreneur m'avait confronté à des défis auxquels je ne pensais jamais faire face et dont personne ne parlait vraiment dans l’écosystème.
Très souvent, en conférence, je m’amuse à blaguer qu'il faut clairement être «fou» pour devenir entrepreneur et que les gens sains d’esprit vont plutôt choisir un emploi stable et bien rémunéré.
Depuis toujours, l'entrepreneuriat a été le terrain de jeu des visionnaires et des rebelles de ceux qui en créant leurs projets trouvaient des solutions aux problèmes existants, mais aussi osons le dire des fous. Dans le mot «fou» nous percevons souvent du négatif, mais cette folie est le carburant de l’innovation. Les idées vraiment révolutionnaires ne viennent pas d’une pensée conventionnelle, mais de la capacité à briser les moules, à défier les statu quo et à prendre des risques que d’autres qualifieraient d’insensés.
La folie est aussi souvent synonyme de passion irrépressible. Quand vous êtes passionné, votre........
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