Plus de flexibilité et moins de rigidité pour redonner l’accès à la santé
EXPERT INVITÉ. Pendant que Québec serrait la vis aux médecins avec son projet de loi 2, l’Alberta annonçait prendre une direction tout autre : leur accorder davantage d’autonomie.
Le mois dernier, la ministre albertaine Adriana LaGrange, responsable des services de santé primaires et de prévention, déposait un projet de loi visant à permettre aux médecins d’exercer une pratique mixte.
Essentiellement, cela permettrait aux chirurgiens et aux anesthésistes d’exercer à la fois dans les systèmes public et privé, plutôt que de devoir se soumettre au processus d’alternance entre privé et public imposé aux médecins québécois.
Ce changement donnant un peu plus de flexibilité aux médecins serait une première au Canada, mais il importe de reconnaître qu’il est la norme dans le monde, et en particulier au sein des systèmes de santé universels des pays développés.
Et tout semble indiquer que ce modèle de pratique mixte ne fait pas que redonner de la flexibilité aux médecins, mais peut contribuer à améliorer l’accès aux soins, un aspect où le Canada affiche déjà un retard considérable.
Parmi dix systèmes de santé de pays développés, le Canada se classait malheureusement au septième rang en termes d’accès, selon le plus récent classement du Commonwealth Fund.
Si l’on obtient ce piètre score, c’est parce que les délais d’attente interminables auxquels nous faisons face minent l’accès de la population aux soins dont elle........





















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