Au suivant!
Pablo Rodriguez pourrait contredire Robert Bourassa : il ne faut pas six mois pour faire une éternité en politique, un seul suffit. À la fin d’octobre, il avait conclu le congrès du Parti libéral du Québec (PLQ) sous les acclamations. Le 18 novembre, la suspension de Marwah Rizqy marquait le début de sa fin.
M. Rodriguez ressemblait de plus en plus à un autre libéral qui assurait ne pas être au courant des magouilles qui se multipliaient autour de lui : l’ancien maire de Montréal, Gérald Tremblay. Lors de son témoignage devant la commission Charbonneau, en avril 2013, la procureure Sonia LeBel avait beau lui rappeler les nombreux cas de collusion et de corruption parmi ses plus proches collaborateurs, M. Tremblay jurait qu’il n’en savait rien.
Pas plus que le chef du PLQ, il ne semblait se demander par quel miracle sa caisse électorale était aussi bien garnie.
La mémoire de M. Tremblay lui est soudainement revenue au printemps dernier, lors du procès de son ex-bras droit, Frank Zampino. Loin d’avoir fait preuve d’aveuglement — volontaire ou non —, il disait avoir tout dévoilé à la police, aussi bien celle de Montréal que la Gendarmerie royale du Canada, mais que personne n’avait agi. « J’ai été abandonné », avait-il lancé.
Qu’ils n’aient rien su ou qu’ils aient su et laissé faire, la différence entre les deux hommes est surtout que M. Tremblay a été forcé de démissionner au milieu d’un troisième mandat à l’Hôtel de Ville, alors que M. Rodriguez aura eu le règne le........





















Toi Staff
Sabine Sterk
Penny S. Tee
Gideon Levy
Waka Ikeda
Grant Arthur Gochin
Daniel Orenstein