Le directeur général de Vivre en Ville rappelle au gouvernement qu’il a l’appui tant des principaux acteurs économiques que de la population dans son action climatique et qu’il y a de forts inconvénients à revoir ses ambitions à la baisse

La démission du ministre Steven Guilbeault a couronné une semaine déjà mouvementée sur le front de la lutte contre les changements climatiques, entre clôture de la 30e Conférence des Nations unies sur le climat sur un texte final décevant, mais qui sauve les meubles, et signature d’une entente controversée entre Ottawa et l’Alberta.

La scène climatique québécoise est loin d’être en reste. Dans sa récente mise à jour économique, le ministre des Finances, Eric Girard, prévoit de faire main basse sur les surplus du FECC (Fonds d’électrification et de changements climatiques, autrefois appelé le Fonds vert) pour diminuer la dette. De son côté, le ministre Bernard Drainville laisse entrevoir la possibilité de repousser nos cibles climatiques, à l’encontre des recommandations du Comité consultatif sur les changements climatiques qui préconise un renforcement des ambitions du Québec.

La confirmation de ces deux mesures serait........

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