Pénaliser les pauvres pour ne pas pénaliser les riches
Au nom des consommateurs moins nantis, l’autrice réplique à la chronique « La bombe à retardement des tarifs d’électricité » de Francis Vailles1, publiée le 10 décembre dernier.
La Presse peut accorder un droit de réplique à une personne ou un groupe visés par un article, une chronique, une lettre ou un éditorial, afin de permettre à cette partie de présenter sa perspective sur les faits exposés dans le ou les textes en question.
Dans son texte, Francis Vailles nous parle d’une étude que l’Institut du Québec vient de publier dans laquelle on tente de démontrer pourquoi une hausse des tarifs d’électricité est inévitable et même souhaitable dans le contexte de la décarbonation et de la lutte contre le déficit. « Le gouvernement ne devrait pas augmenter les impôts et pénaliser le travail. En revanche, hausser les tarifs d’électricité pour freiner la surconsommation est essentiel en cette période de transition énergétique », nous dit-il. Voilà une affirmation qui nous semble bien déconnectée de la réalité…
Et particulièrement choquante pour les milliers de personnes qui n’arrivent pas à payer leur facture d’électricité au Québec. Rappelons que 16 % de la population est en situation de précarité énergétique.
Autrement dit, un ménage sur sept n’arrive pas à payer sa facture d’électricité, doit choisir entre manger ou se chauffer ou n’arrive pas à maintenir une température confortable dans son logement2.
En 2024, Hydro-Québec a conclu 293 000 ententes de paiement avec sa clientèle résidentielle et procédé à 47 000 interruptions de service. Combien de personnes de plus devront être privées d’électricité........





















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