La police israélienne, accompagnée d'agents de la municipalité, sont entrés de force dans les bureaux de l'Unrwa à Jérusalem-est, lundi 8 décembre, perquisitionnant des meubles et remplaçant le drapeau des Nations unies par celui d'Israël. Une opération illégale, pour recouvrir « des dettes », alors que les agences onusiennes sont exemptées d'impôts par le droit international.

Le siège de l’agence des Nations unies (ONU) pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) à Jérusalem-est a été la cible d’un raid. La police israélienne, accompagnée de responsables municipaux, est « entrée de force » dans le complexe de Sheikh Jarrah, lundi 8 décembre.

Prétextant un « recouvrement de dette », des agents ont effectué des perquisitions, emportant meubles et équipements informatiques grâce à des camions et des chariots élévateurs. Ils ont aussi confisqué les téléphones des agents de sécurité, seules personnes présentes dans les locaux depuis le 30 janvier dernier, après l’interdiction des activités de l’Unrwa par Israël. L’opération redouble enfin de symbolique coloniale avec le retrait du drapeau de l’ONU, « remplacé par un drapeau israélien ».

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