La Cour d’appel de Tizi Ouzou avait requis dix ans de prison à l'encontre du journaliste français Christophe Gleizes. Il a finalement été condamné à dix années de réclusion, la même peine qu'ne première instance pour « apologie du terrorisme » et « possession de publications dans un but de propagande nuisant à l’intérêt national ». Le reporter a été arrêté pour s’être entretenu avec des dirigeants de la Jeunesse sportive de Kabylie (JSK), un club de football lié à un groupe classé comme organisation terroriste par Alger.

Le cauchemar continue pour Christophe Gleizes. Détenu depuis cinq mois dans la prison de Tizi Ouzou, en Algérie, le journaliste de 36 ans a été condamné en appel à sept ans de prison par la justice algérienne pour « apologie du terrorisme » et « possession de publications dans un but de propagande nuisant à l’intérêt national ».

Plus tôt dans la journée, le parquet avait requis dix ans de prison ferme et 500 000 dinars (3 300 euros) d’amende. Appelé à la barre, il a demandé « pardon », reconnaissant avoir fait « beaucoup d’erreurs journalistiques malgré [ses] bonnes intentions », rapporte un journaliste de l’Agence France-Presse (AFP), présent dans la salle d’audience. « Je réclame votre clémence pour pouvoir retrouver ma famille », a-t-il tenté avec émotion. Le verdict sera « rendu le jour-même » après les débats, a annoncé son avocat algérien, Amirouche Bakouri.

La conclusion d’une année de contrôle judiciaire, lui qui a été arrêté le 28 mai 2024. Spécialiste du football africain, pigiste pour le groupe So Press (derrière les magazines So Foot et Society), Christophe Gleizes s’est retrouvé dans........

© L'Humanité