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« Qui rendra ses enfants assassinés à ma mère ? » : Face à l’abandon de l’État, Amine Kessaci appelle aux actions concrètes

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20.11.2025

Le jeune militant marseillais dénonce, dans une tribune publiée mercredi 19 novembre, l’inaction des pouvoirs publics dans la protection de sa famille comme des quartiers populaires. Alors que le gouvernement a multiplié les condoléances, Amine Kessaci appelle, dans « le Monde », à une action politique pour réduire l’influence du trafic de drogue.

Loin de perdre le cap de son combat, Amine Kessaci préfère mettre la lumière sur « les carences de l’État, les failles de la République, les territoires abandonnés et les populations oblitérées ». Auteur d’une tribune, publiée mercredi 19 novembre par le Monde, le militant endeuillé poursuit sa lutte contre l’emprise des réseaux de trafiquants de drogue dans les quartiers populaires de Marseille.

Le meurtre, jeudi 13 novembre, de Mehdi Kessaci (son frère, âgé de 20 ans) par deux tireurs ayant déboulé à moto devant le siège du conseil départemental des Bouches-du-Rhône, a pris une tournure nationale. Le maire de Marseille, Benoît Payan (divers gauche), comme la préfète de police déléguée, Corinne Simon, se sont rapidement rendus sur les lieux du crime. Le président de la République, Emmanuel Macron, après avoir eu Amine Kessaci au téléphone, a organisé une réunion « sur la mise en œuvre de la loi narcotrafic », mardi 18 novembre, à l’Élysée.

Étaient présents le premier ministre, Sébastien Lecornu, le Garde des sceaux Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur et ex-préfet de Paris,

© L'Humanité