« Ils ont creusé leur propre tombe » : Pourquoi le festival d’Angoulême n’aura pas lieu en 2026
Sans auteurs, ni éditeurs, l’événement international ne pourra se tenir en 2026. Et ce malgré les démentis de la société 9e Art , toujours dans le déni. « Il nous apparaît plus que compliqué d’organiser le maintien de l’édition 2026 », a fini par reconnaître le maire d’Angoulême Xavier Bonnefont, jeudi 20 novembre, lors d’une conférence de presse.
Ces derniers temps, communiqués et réunions s’enchaînent. L’annonce d’une nouvelle procédure pour réformer la gouvernance du festival d’Angoulême, actée lundi par les financeurs publics (ville, agglo, département, région, Drac et CNL), a été saluée par toute l’interprofession comme une belle avancée.
Trop tard pour les syndicats d’auteurs qui maintiennent leur appel au boycott de l’édition 2026, toujours sous la coupe de 9e Art , la société dirigée par le très contesté Franck Bondoux. Ils considèrent que leurs revendications sont non négociables et doivent servir de socle à tout nouveau projet. Sans quoi, auteurs et autrices ne reviendront pas, même en 2027.
Le festival ne peut pas se tenir sans les artistes, jugent les deux syndicats d’éditeurs (le Syndicat des éditeurs alternatifs et le Syndicat national de l’édition, qui regroupe les poids lourds du secteur). De son côté, 9e Art s’enfonce dans le déni, et cela en devient pathétique.
Quant aux pouvoirs publics, les collectivités territoriales ont longtemps voulu croire au miracle. Et si le ministère de la Culture « entend la mobilisation des auteurs et des autrices », il........





















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