Les députés ont adopté jeudi 4 décembre dans la soirée une version allégée de la hausse de la CSG sur le patrimoine attendue des socialistes. Le gouvernement a annoncé d’autres mesures de « compromis » qui pourraient ne pas plaire à son propre camp alors que le vote sur le volet recettes du budget de la Sécu est attendu ce vendredi.

Il semble que Sébastien Lecornu ait décidé de faire tapis et d’abattre toutes ses cartes. Alors que des groupes de députés de son propre camp – Horizons et LR – sont prêts à le lâcher en ne votant pas le budget de la Sécurité sociale, le premier ministre tente le tout pour le tout pour éviter l’échec. Jeudi, après avoir expurgé de son agenda ses rendez-vous avec les syndicats, le locataire de Matignon a ardemment négocié pour se concilier le PS sans trop fâcher le « socle commun ».

Après d’âpres conciliabules, une hausse de la CSG sur les revenus du capital – dont les socialistes ont fait un marqueur – a été adoptée par 177 voix contre 84 et 92 abstentions. Mais dans une version allégée via un amendement du gouvernement, avec un rendement attendu de 1,5 milliard d’euros, au lieu de 2,8 dans la version initiale. L’exécutif a vanté une formule permettant à la fois de « sécuriser des recettes » et « assurer que les classes moyennes ne soient pas impactées ».

Rien n’est pourtant joué, avec le rejet attendu du RN, de son allié de l’UDR et d’une bonne partie de la gauche, la ligne de........

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