Trois nouvelles études publiées le 19 novembre dans la revue The Lancet montrent les liens de ces produits avec de nombreuses pathologies et leur place croissante dans l’alimentation, alors que les industriels œuvrent à empêcher leur réglementation.

En matière d’impact des aliments ultratransformés (AUT) sur la santé, les preuves s’accumulent. Une série de trois études publiées le 19 novembre dans le Lancet vient apporter de nouvelles pierres à l’édifice. Le collectif de chercheurs alerte également sur les méthodes des industriels pour brouiller les pistes sur ce sujet.

Dans cet ensemble, la première étude, une compilation de travaux scientifiques, pointe l’association de la consommation d’AUT à de nombreuses pathologies, notamment l’obésité et le diabète, mais aussi à une mort prématurée. La deuxième étude dresse un bilan de la consommation d’aliments ultratransformés, dont elle établit qu’ils représentent déjà plus de la moitié des calories absorbées dans des pays comme les États-Unis ou le Royaume-Uni. En France, ils comptaient en 2018 pour près de 35 % de l’apport calorique quotidien, selon une étude menée dans le cadre de la cohorte........

© L'Humanité