EXPERT INVITÉ. Très souvent, je rencontre des entrepreneurs qui me disent «ne pas être des vendeurs» ou ne pas aimer la vente.

À chaque reprise, je m’avoue être étonné d’entendre cela d’une personne qui a pris la décision de se lancer en affaires et par conséquent, de vendre tout le temps! Très souvent, lorsque je creuse un peu concernant les raisons de cette affirmation, celle-ci découle souvent d’une perception qu’on doit être extraverti pour être un bon vendeur. Cela provient aussi de nombreux préjugés sur les vendeurs, comme quoi ils sont trop insistants ou centrés uniquement sur leur propre intérêt. Si c’est aussi votre impression, ce texte est pour vous.

Que vous le croyiez ou non, nous sommes tous des vendeurs dans une certaine mesure. Et je ne parle pas ici de «vendre pour vendre», mais de quelque chose de beaucoup plus fondamental: influencer et amener les autres à adhérer à nos idées ou à nos projets.

Prenez un enseignant qui tente de convaincre ses élèves de l’importance des mathématiques, un entrepreneur qui présente sa prochaine grande idée ou encore un parent qui négocie avec son enfant pour qu’il mange ses légumes: tout cela, c’est de la vente. Évidemment, on ne parle pas ici d’un discours de vente agressif, mais surtout d’influencer, de créer un bénéfice mutuel et d’établir des connexions.

J’ai appris cette leçon au fil de ma carrière, grâce aux nombreuses situations où il fallait convaincre, inspirer ou simplement rallier des gens à mes idées. Toutefois, beaucoup voient encore la vente comme une activité strictement commerciale, avec des quotas et du blingbling.

Pourtant, réfléchissez à combien de temps passé à persuader les autres d’écouter, de collaborer ou d’adopter notre point de vue. C’est ce que j’appelle la «vente non commerciale». Elle est omniprésente. Nous avons souvent plus d’influence que nous le pensons et être un bon vendeur est crucial à votre........

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