Si j’étais méchant, j’écrirais que l’on constate le déclin du français chaque fois que le premier ministre François Legault prend la parole!

Ces jours-ci, les occasions de l’entendre sont légion. Soulagé par la fin de la session parlementaire et ayant (selon lui) terrassé les terribles médecins et bientôt les affreux spécialistes, le premier ministre n’a jamais accordé autant d’entrevues. Un journaliste a même prétendu avec humour qu’il en donnait aux caméras de surveillance!

Heureusement, François Legault a enfin maîtrisé des mots aussi malaisants que «difficile», mais il n’a pas encore appris que le «chu» ne peut en aucun cas remplacer le pronom «je», même si plusieurs Québécois l’utilisent. Le premier ministre a donc tout à fait raison de parler de déclin du français au Québec, le sien........

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