C’était un 24 décembre. J’avais 34 ans. L’âge de tous les possibles, comme on dit. En cette veille de Noël, en ville, la neige était grise et tristounette.

Comme à chaque année, dans les magasins, des retardataires armés de leur carte de crédit se bousculaient pour leurs achats de dernière minute.

Parmi eux, j’arpentais le La Baie sur Sainte-Catherine Ouest. Dans ses allées bondées, je cherchais le cadeau parfait pour ma maman.

Mais quoi lui offrir après qu’elle a été diagnostiquée, cruellement, dans sa jeune cinquantaine, d’un cancer incurable? Même le père Noël en aurait perdu tous ses moyens.

Que faire lorsqu’on sait qu’à moins d’un miracle ultime, ce sera notre dernier Noël ensemble?

En début d’année, à son merveilleux........

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