La Québec-langue (II)
J’avais hâte de vous updater sur ma carrière. En fait, ça va très bien, j’ai de belles opportunités, c’est trippant. J’ai même appliqué à une nouvelle affectation et j’ai appris à travers le billboard que j’avais gagné. J’ai rencontré toutes les conditions (avec une seule question non répondue). Avec le temps, on finit par être exercé. Puis, à la fin de la journée, c’est toujours un peu la même game. Sauf que quelqu’un a logé une plainte, le test aurait été fraudulent en ma faveur. C’est pas allé loin, tout était randomisé. J’ai eu droit à un bon papier dans la gazette de la compagnie. C’est ce que j’avais besoin, c’est énergisant. Mais j’ai tout un challenge devant moi. Je m’encourage en imaginant le mieux.
Mon nouveau poste est exécutif, je vais donc siéger bientôt sur le CA ! C’est gratifiant, non ? Ça regarde définitivement bien pour mon futur. Je vais pouvoir développer d’autres habiletés.
J’ai lâché mon ancienne job à cause d’un problème de drogue dans le groupe. J’ai été vraiment choqué. J’avais averti les gens dans nos briefings : au début, la drogue, c’est attractif, après, c’est addictif. Rien à faire. Alors, j’ai dit bye bye !
Présentement, j’ai une belle gang, un beau mix de jeunes et de vétérans très expérimentés (pas passés date, quand même !). Tout du monde clean. À notre premier meeting (juste un brainstorming), j’étais insécure (comment j’allais manager tout ça ?). J’ai pris le temps de mettre mes canards en ordre, comme dit mon boss (c’est un Franco, lui aussi), puis j’ai adressé mon auditoire........
© Le Devoir
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