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Rêvons mieux pour le Régime québécois d’assurance parentale

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Au lieu de baisser les cotisations au RQAP, le gouvernement aurait pu bonifier ses programmes, en cherchant par exemple à favoriser l’égalité entre les hommes et les femmes, croient les auteurs.

La mise à jour économique du gouvernement du Québec a continué une tendance lourde du deuxième mandat du gouvernement de la CAQ. Face aux surplus accumulés dans des régimes contributifs comme la Société de l’assurance automobile du Québec, le Régime des rentes du Québec et le Régime québécois d’assurance parentale (RQAP), le gouvernement choisit systématiquement de baisser les cotisations plutôt que de bonifier les programmes. Ces choix ont des coûts sociaux importants, plus conséquents que les quelques dollars d’économies qu’un contribuable obtient.

Le cas du RQAP est particulièrement frappant. Au dernier budget et lors de la mise à jour économique, le gouvernement a baissé la cotisation totale (pour employeurs et employés) de 1,186 % du revenu assurable à 1,032 %, une baisse de 13 %. Il s’agit d’une économie annuelle moyenne de 35 $ par travailleur et de 800 $ par employeur. Or, cela élimine les surplus et prive le régime de 389 millions de dollars uniquement en 2026.

Ce faisant, le gouvernement peut se targuer de « remettre de........

© La Presse