Les jeunes ont le droit de chiller
L’aménagement des villes n’offre que très peu d’espaces sans contraintes parentales ou scolaires aux jeunes, estiment les cosignataires.
Dans deux récents articles1, 2, les journalistes de La Presse rapportaient des évènements à Verdun et à Brossard, respectivement, semblables à ceux sur lesquels nous nous sommes récemment penchés à Saint-Léonard3, en tant qu’anthropologue, géographe et intervenants communautaires : les jeunes envahissent les commerces autour des écoles secondaires au dîner et après l’école, ont des comportements dérangeants, font des vols à l’étalage, causent le chaos. Ces incivilités mènent les propriétaires de commerces à adopter des politiques interdisant l’accès ou contrôlant le nombre de jeunes et leur circulation dans les établissements.
Au-delà de la question des gangs de rue, des actes criminels, de l’hyperactivité des grands groupes de jeunes et de la discrimination liée à l’âge, dénoncée par la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse, cette situation met de l’avant une question sociale plus systématique, rarement considérée : celle de l’aménagement urbain, qui ne prévoit que très peu pour accommoder, animer, accueillir les jeunes qui sont aussi des citoyennes et citoyens à........





















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