Si à Noël on réunit la famille autour d’un repas, personne ne jugerait la réussite de la soirée à la qualité de la dinde. Ce qui importe dans un tel cas, ce sont les multiples interactions entre les membres de la famille. Une leçon qui s’applique aussi aux grands rendez-vous mondiaux, croit l’auteur.

La COP30 sur le climat s’est tenue à Belém le mois dernier. Comme d’autres COP avant elle, elle laisse une impression d’échec. Encore une fois, les engagements semblent insuffisants, notamment sur le retrait des énergies fossiles. Rien pour égayer l’ambiance à l’approche des Fêtes.

Pourtant, la COP n’a pas vocation à sauver seule la planète. On se trompe en se focalisant sur quelques grandes décisions multilatérales, comme si toute la gouvernance climatique en dépendait. Le climat se joue aussi ailleurs. À cet égard, une COP ressemble à un réveillon !

Le succès d’un réveillon ne repose pas uniquement sur le père Noël, même s’il attire toute l’attention. Pour qu’un réveillon soit réussi, des tâches discrètes, mais essentielles, doivent être accomplies : faire l’épicerie, mettre la table et laver la vaisselle.

À une COP, de nombreuses décisions techniques........

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