« C’est un immense gâchis » : la reprise partielle de Novasco laisse 550 salariés sur le carreau
Le tribunal de commerce de Strasbourg a tranché : seul le site de Leffrinckoucke survivra, laissant plus de 550 salariés sans emploi. En parallèle, le ministre délégué chargé de l’industrie, Sébastien Martin, a annoncé que le gouvernement compte saisir la justice pour faire la lumière sur les raisons de ce désastre social.
Le couperet est tombé, sans réelle surprise. Ce lundi 17 novembre, la chambre commerciale du tribunal judiciaire de Strasbourg a scellé le sort de Novasco, ex-Ascometal. Les juges ont retenu l’offre de reprise partielle portée par un consortium d’investisseurs emmené par Julien Baillon, dirigeant de la PME ardennaise Métal blanc.
Une proposition a minima qui ne sauve qu’un des quatre sites sidérurgiques, soit l’usine de Leffrinckoucke, dans le Nord. Les trois autres sites à Saint-Étienne, Custines (Meurthe-et-Moselle) et Hagondange (Moselle) sont, eux, promis à la liquidation, condamnant plus de 550 salariés à rejoindre les rangs des laissés-pour-compte de la désindustrialisation. « Sur un effectif total de 696 salariés, seuls 144 à Leffrinckoucke conserveraient leur emploi », déplore Yann Amadoro, délégué syndical........





















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