Mais pourquoi le Groupe Agence française de développement masque son déseng...
En cette période d’incertitudes et de repli sur soi qui provoque la crise en matière de solidarité internationale (arrêt de l’USAID, baisse des crédits d’Aide publique au développement en Europe), les informations délivrées par le Groupe Agence française de développement (AFD) sur son action en faveur des pays pauvres, sur le niveau de sa participation à la solidarité internationale, sur ses investissements en Afrique peuvent susciter des interrogations légitimes de la part de tous ceux qui essaient de comprendre les contours véritables de son activité.
En effet, le Groupe AFD, en tant que banque publique de développement, est le principal opérateur français de coopération internationale. Chaque année, il engage plus de 12 milliards d’euros (Mds €) en prêts et en dons dans les pays en développement. Si ses financements sont à juste titre loués pour la qualité de leur mise en œuvre sur le terrain, les informations de base permettant de comprendre son activité réelle manquent souvent à l’appel. En voici quelques exemples.
Premièrement, en tant qu’acteur de la solidarité internationale, le Groupe AFD ne communique pas dans ses bilans d’activité sur le volume de sa contribution financière à l’Aide publique au développement (APD) de la France, sur la composition de cette contribution : répartition entre dons et éléments dons contenus dans les prêts bonifiés, autres contributions éventuelles. Ce qui est sûr, c’est que son apport à l’APD semble relativement faible par rapport à son volume d’engagements (entre 2 à 4 milliards d’euros (Mds €) par an à comparer à 12 Mds € d’engagements chaque année dans les pays en développement). De plus, le niveau de sa contribution réelle à l’APD française pose question. Avec une dotation annuelle en subvention........





















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