Maladroits, des enfants préfèrent éviter les activités physiques. Voici comment renverser la tendance
Jouer est inné chez les enfants !
Pourtant, malgré des efforts soutenus, plusieurs parents et professionnels constatent que certains enfants ne sont pas motivés à bouger et préfèrent les écrans ; pourquoi cela ? Parmi les causes potentielles, plusieurs études révèlent que les enfants maladroits, c’est-à-dire ayant de faibles compétences motrices, ont tendance à se retirer des activités physiques, sportives et de loisirs.
Respectivement doctorante en éducation et professeure en sciences de l’activité physique et en développement moteur à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), nous nous efforçons dans le cadre des recherches menées au Laboratoire de recherche en motricité de l’enfant de comprendre ce phénomène méconnu, particulièrement lorsqu’il touche les enfants ayant un trouble spécifique d’apprentissage (TA) (dyslexie, dyscalculie, dysorthographie) pour éviter le cycle négatif du désengagement.
Lancer une balle, bricoler ou botter un ballon nous paraît simple. Pour ce faire, le cerveau d’une personne doit toutefois continuellement utiliser les informations sensorielles de son corps et détecter celles de son environnement pour la planification, la production et la correction des mouvements.
De plus, il doit coordonner sa posture, sa motricité fine, globale et oculaire, et ce, tout en maintenant l’équilibre de son corps pour veiller à ne pas tomber ! Bouger est donc très complexe, surtout lorsqu’on doit être précis, suivre un rythme imposé ou trouver des stratégies pour déjouer un ou une adversaire par exemple.
C’est ce qu’on appelle les compétences motrices. Elles sont particulièrement importantes lors du jeu.........
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