La survie d’une langue commence à la petite école
Pierre Falardeau a déjà dit : « Les peuples qui meurent, ça meurt longtemps. C’est douloureux et ça fait mal. » Pendant que nous nous obstinons sur une forme de politesse futile comme le « Bonjour-Hi » ou sur l’application de la loi 101 au niveau collégial, le mal continue de se faire. Il faudrait agir à la source du fléau, et non combattre ses symptômes, spécialement ceux qui sont enracinés dans notre société depuis si (et trop) longtemps.
C’est un secret de Polichinelle, le français recule, et sa précarité devrait faire sonner la sonnette d’alarme chez nos décideurs. Ils riposteront qu’ils ont à coeur notre langue et qu’ils font déjà tout pour la protéger. Ils allongeront les millions pour camoufler le problème. En vain. Pour qu’un peuple distinct comme le nôtre puisse réussir à survivre, tout doit commencer à l’école.
Nos écoles devraient être le reflet de ce que le Québec voudra être dans cent ans. Présentement, le système d’éducation essuie une crise majeure. Un indicateur flagrant en ce sens est la grève historique des enseignants qui a eu lieu à la fin de l’année dernière. Que vous soyez d’accord ou non avec ce moyen de pression, la guerre a permis de crier haut et fort que ça ne pouvait plus durer de cette façon. Le manque de vision et le désir de réélection de la classe politique mènent malheureusement au chaos actuel, qui nourrit une pénurie d’enseignants qui ne fera que s’accentuer.
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