Mesdames, vous êtes meilleures investisseuses que vous ne le croyez!
Au Québec, les femmes ont les mêmes droits que les hommes et ont en théorie acquis l’autonomie financière grâce à l’adoption, en 1964, de la Loi sur la capacité juridique de la femme mariée, projet défendu par Marie-Claire Kirkland-Casgrain. En pratique cependant, elles tardent toujours à prendre leur place dans l’univers financier. Elles ne sont environ que 20 % à gagner le même salaire ou plus que leur conjoint. Ceci découlant de cela, on peut se désoler que même plus de 45 ans après l’entrée en vigueur de la Journée internationale des droits des femmes, les femmes manquent de confiance pour devenir investisseuses.
Dans le cadre de ma pratique, j’ai pu observer un phénomène assez particulier au sein de la dynamique des couples. Les femmes sont souvent à la tête des finances personnelles, et font la gestion des liquidités, coordonnent les dépenses familiales et entreprennent les démarches de planification financière. Peut-être est-ce là l’héritage d’une époque peu lointaine où les femmes n’avaient pas le droit d’avoir un compte de banque à leur nom mais devaient gérer les dépenses de la famille à partir d’un montant octroyé par le mari ?
Mais j’observe que même si les femmes gèrent le portefeuille domestique, c’est généralement à Monsieur qu’incombe le portefeuille de placements. Évidemment, il ne s’agit que d’observations personnelles, pas de données scientifiques. Une étude américaine (Wells Fargo et The Female Quotient, 2023)........
© Le Devoir
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