Juin annonce la fin de l’année pour les parents qui ont des enfants au primaire ou au secondaire. Si, comme moi, vous faites partie du lot, vous savez à quel point ces semaines sont chargées pour la vie de famille. Chez celles dont l’aîné s’apprête à terminer le secondaire, des questions concernant le décaissement du Régime enregistré d’épargne-études (REEE) émergent inévitablement, souvent en parallèle avec l’exigeant festival de célébrations du jeune diplômé.

Survolons ensemble quelques éléments de réponses utiles pour s’y retrouver.

D’abord, la base. Les comptes REEE sont composés des cotisations effectuées par le ou les souscripteurs, souvent les parents, mais pas toujours ni uniquement. Puisqu’elles ont été effectuées avec de l’argent déjà imposé et qu’elles ne permettent pas de déduction sur le revenu imposable, ces cotisations peuvent être retirées sans incidence fiscale. Par contre, les prestations d’aide aux études (PAE) qui incluent les subventions fédérales et provinciales versées depuis l’ouverture du régime, ainsi que le rendement accumulé à l’intérieur de celui-ci au fil des années, sont imposables pour le bénéficiaire (donc l’enfant aux études).

Pour obtenir les PAE, l’institution financière qui administre le REEE exigera généralement des preuves de fréquentation scolaire d’une formation postsecondaire. Si à la première session le montant est souvent limité à un seuil........

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