Célébrer la vie
Dans cette dernière chronique estivale, avant que l’état de nos systèmes de santé et d’éducation, les élections américaines, les conflits armés qui traversent le monde, les défis liés aux changements climatiques, la crise du logement ou tout autre sujet sérieux ne reviennent prendre toute la place dans mon humble cerveau, j’ai eu envie de vous confier mon amour des célébrations en tout genre.
Depuis ma plus tendre enfance, j’aime organiser des fêtes. Petite, je passais des heures à découper des languettes de papier de construction de toutes les couleurs pour former des anneaux et en faire des guirlandes. J’aimais mettre la table, plier les serviettes en forme d’éventails et les disposer dans les verres. Je sortais ma plus belle main d’écriture pour écrire le nom des invités sur de petits marque-places. J’ajoutais ensuite des bouquets de fleurs cueillies le matin même. Et si les fêtes avaient lieu l’hiver, je faisais des fleurs en papier, avec des cure-pipes verts en guise de tiges. Il n’y a pas grand-chose qui me rendait plus joyeuse que la perspective d’organiser un « gros party ».
Encore à ce jour, je souffre de cette étrange fièvre festive. J’ai même réussi à transformer cette passion en compétence professionnelle. En devenant productrice et metteuse en scène au théâtre, j’ai pu mettre à profit mes années d’expérience d’organisatrice. Créer un décor,........
© Le Devoir
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