Comment les émotions alimentent les fausses nouvelles sur les réseaux sociaux
Imaginez-vous en train de faire défiler votre fil d’actualité sur les réseaux sociaux. Vous tombez sur une publication qui vous met en colère ou vous fait pleurer. Immédiatement, vous appuyez sur le bouton de partage. Plus tard, vous découvrez que ce que vous avez partagé était une fausse nouvelle. Comment vos émotions ont-elles pris le dessus ? Ce scénario se répète quotidiennement pour plusieurs individus différents, révélant une faille critique dans notre lutte contre les fausses nouvelles sur les réseaux sociaux.
La récente tentative d’assassinat contre l’ancien président Donald Trump lors d’un rassemblement en Pennsylvanie rappelle de manière frappante comment les gens se tournent vers les réseaux sociaux en temps de crise. Lorsque la nouvelle est tombée, comme beaucoup d’autres, je me suis tournée vers les réseaux sociaux pour obtenir des mises à jour. En quelques minutes, j’ai vu un tweet affirmant que l’assassinat avait été mis en scène par Trump lui-même. Un autre tweet indiquait qu’il s’agissait d’un coup monté de l’intérieur. Peu après, un tweet affirmait que Joe Biden avait ordonné l’assassinat. Chacun de ces messages s’est propagé comme une traînée de poudre, alimentant la confusion et la désinformation, jusqu’à ce que la vérité apparaisse finalement.
Nos efforts pour combattre les fausses nouvelles échouent en partie parce qu’ils négligent le rôle des émotions des utilisateurs,........
© Le Devoir
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