Une compassion à géométrie variable
Depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas, on a pu lire de nombreuses interventions dans les médias pour dénoncer les massacres et les enlèvements de civils israéliens commis le 7 octobre par des terroristes venus de la bande de Gaza ou pour demander la cessation immédiate des bombardements israéliens qui tuent des civils palestiniens, dont de nombreuses femmes et de nombreux enfants.
« Ou », mais très rarement « et »…
Autrement dit, la compassion qui s’affiche dans les médias et sur les réseaux sociaux est le plus souvent à géométrie variable. Ceux qui s’insurgent contre la mort d’enfants provoquée par les bombes qui pleuvent sur Gaza, contre les privations d’eau, de nourriture, de soins qui frappent toute une population civile prise en otage n’ont généralement rien à dire sur les femmes, les enfants et les vieillards massacrés par le Hamas, pas plus que sur les viols et les mutilations de jeunes femmes dont le seul crime était d’être juives. On voit ainsi des militants antiracistes fermer les yeux sur l’antisémitisme meurtrier des islamistes, des féministes se taire quand des femmes sont victimes d’atroces violences sexuelles. Est-il possible qu’il en aille autrement ?
Certains nous diront que non. Que si vous êtes « blanc » et « de droite » vous ne compatirez qu’avec les victimes sionistes, autrement dit, celles qui vous ressemblent, celles........
© Le Devoir
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