Revoir la place de l’élevage pour des assiettes plus vertes
J’aimerais joindre ma voix à celles de l’organisme Transition AlimenTerre Québec, de Laure Waridel, de Pierre-Olivier Pineau et des autres coauteurs du texte « Un coup de pouce politique s’impose pour des assiettes plus vertes », paru dans Le Devoir du 18 novembre dernier, qui invitent le ministre de l’Environnement du Québec à favoriser des tendances alimentaires plus durables. J’ajouterais toutefois le ministre de l’Agriculture à la liste des destinataires.
Actuellement, plus des deux tiers de l’apport en protéines des États-Uniens et des Canadiens sont de source animale. L’élevage à grande échelle cause des problèmes de santé publique (résistance aux antibiotiques, zoonoses), de changements climatiques, de pollution de l’eau et de bien-être animal. L’élevage tel qu’on le pratique aujourd’hui prend, littéralement, tellement de place que la majorité des terres québécoises sont utilisées pour la culture de plantes destinées à nourrir des animaux.
Cela dit, l’élevage a encore un rôle à jouer dans un système alimentaire durable et........
© Le Devoir
visit website