L’autruche caquiste démasquée, sur la réforme énergétique
Le grand patron d’Hydro-Québec, Michael Sabia, s’est présenté en commission parlementaire cette semaine armé d’un avertissement. Le premier ministre François Legault se croyait libéré du franc-parler de son ministre démissionnaire Pierre Fitzgibbon. C’était sous-estimer la témérité du dirigeant de la société d’État, tout aussi disposé à exposer publiquement son propre différend avec le gouvernement. Un choc de visions à l’impact déterminant pour la transition énergétique, dont M. Sabia semble davantage saisir l’équilibre requis pour en assurer la réussite.
La comparution du p.-d.g. d’Hydro-Québec lors de l’étude du projet de loi sur la gestion de l’énergie avait débuté dans la bonne entente. Tant M. Sabia que M. Legault et sa nouvelle ministre de l’Économie et de l’Énergie, Christine Fréchette, martèlent maintenant, de concert, que la hausse des tarifs d’électricité demeurera limitée. Tout aussi insoutenable soit-elle, cette position, que ne partageait pas M. Fitzgibbon, est devenue consensuelle.
L’allocation d’énergie propre pour paver le chemin vers la carboneutralité, en revanche, ne fait pas l’objet d’un même terrain d’entente. Ainsi, M. Sabia n’a pas perdu de temps pour accuser le gouvernement — au premier chef M. Fitzgibbon — d’avoir erré en octroyant la majorité des blocs........© Le Devoir
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