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Le pétard mouillé

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07.02.2024

Il y avait du dépit et un brin d’amertume dans les propos de la présidente de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE), Mélanie Hubert, au moment de confirmer que son syndicat avait accepté de justesse l’entente négociée avec Québec, laissant sur le pavé des membres divisés, boudeurs, voire contrariés. On peut comprendre la déception face à la scission des membres et le peu d’enthousiasme entourant l’entente de principe, mais n’oublions pas un fait indéniable : cet accord conclu avec le gouvernement a bel et bien suivi toutes les règles d’une négociation en bonne et due forme.

Pour le secteur éducation, la discussion fut portée au bruit des crécelles de la grève, générale ou ponctuelle. Le personnel scolaire a tenu le Québec en haleine à l’automne, et les enseignants ont réussi à galvaniser la population relativement à leurs revendications principales : de meilleures conditions d’exercice, principalement concentrées autour d’une composition de classe saine. Le crescendo des espoirs s’écrase maintenant sur le parquet de la réalité. En pleine pénurie de personnel, alors que les efforts de recrutement de nouveaux enseignants sont aussitôt plombés par des niveaux de rétention inquiétants, le gouvernement du Québec ne pouvait pas inventer des ressources dont il........

© Le Devoir


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