L’énergie renouvelable, un levier de développement régional
Au cours des dernières décennies, l’environnement est devenu un impératif. S’imposent notamment de grands champs de responsabilités publiques tels que la biodiversité, les changements climatiques, la mobilité durable. Ce qui génère des coûts pour nos gouvernements, à toutes les échelles. Or, comme annoncé récemment par Hydro-Québec, une série de chantiers majeurs en production d’énergie renouvelable se dérouleront dans un esprit de décarbonation et de prospérité.
Des investissements prévus de plus de 150 milliards de dollars avant 2035 ouvrent un immense champ d’occasions économiques dans la construction et ensuite dans la production. Son incidence participera certes à l’acceptabilité sociale du virage environnemental québécois. On peut aussi espérer que cette nouvelle création de richesse sera équitable pour les collectivités territoriales qui seront mises à contribution.
Puisque les gisements éoliens, le potentiel solaire, les réserves de biomasse et les bassins hydroélectriques sont largement situés dans les régions périphériques, près de 20 % des nouveaux investissements planifiés concernent le transport de l’énergie afin de drainer la ressource vers le sud du Québec. Les injections financières pour la construction de l’ensemble des nouveaux équipements vont certes générer des retombées intéressantes fort bienvenues autour des lieux ciblés.
Mais une fois les importants chantiers terminés et leurs effets directs, indirects et induits épuisés, les localités bénéficiaires resteront sans réelle structuration de leur économie territoriale, comme à Radisson, Havre-Saint-Pierre et autre Forestville.
Dans l’histoire du Québec, l’établissement........
© Le Devoir
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