Un enjeu de signature architecturale, vraiment?
Dans une réaction à la prise de position de personnalités qui contestent la décision d’Hydro-Québec de vouloir construire un poste à 315-25 kV sur la rue Berri, le vice-président aux affaires publiques soutient qu’il comprend mal cette position dans la mesure où le projet en serait à ses balbutiements. En outre, s’empresse-t-il d’enchaîner, la société d’État entend soumettre le projet à un concours d’architecture. Est-ce vraiment le principal enjeu de cette implantation ?
Rappelons quelques faits.
À Montréal (hors du centre-ville), Laval, Saint-Jean et Saint-Eustache, les postes à 315-25 kV Saint-Michel, Bélanger, Fleury, des Irlandais, Saint-Patrick, Le Corbusier, Saint-Jean et des Patriotes, érigés au cours des dernières années, ont été implantés sur des emplacements dont la superficie varie entre près de 18 000 m2 et 41 000 m2, pour une superficie moyenne de quelque 30 000 m2. En revanche, le poste De Lorimier, qui a été construit dans un environnement plus dense, accueille 3 bâtiments de 10, 14 et 25 m de hauteur distribués sur un terrain de près de 6000 m2.
Comme le site convoité par Hydro-Québec rue Berri a une superficie d’environ 5800 m2 (terrain vague et empiétement sur le jardin de plantes et de sculptures), on peut faire valoir qu’il n’y a aucun problème à y construire le nouveau poste. Ne reste plus qu’à........
© Le Devoir
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