Qu'en est-il de votre littératie financière?
Les Québécois ont un niveau relativement moyen de connaissances financières, répète-t-on sans cesse. Novembre, mois de la littératie financière, sera probablement l’occasion de rappeler que dans un contexte inflationniste et de turbulence de marchés, l’éducation financière est un bon rempart contre l’anxiété financière.
La note obtenue ? Un faible 54,1 %, selon les données de l’indice de l’Autorité des marchés financiers (AMF) recueillies à l’été 2021 par sondage téléphonique auprès d’un échantillon de 1002 répondants. À l’échelle canadienne, l’Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI) a lancé sa première Enquête sur les investisseurs sous forme d’un sondage en ligne portant sur 3497 adultes. Dans les résultats publiés au début de juin, la réponse à cinq questions standard sur la littératie financière n’a subi aucune correction chez 14 % des répondants, une à deux corrections pour 39 % d’entre eux, trois corrections pour 24 %, quatre et cinq corrections pour 23 % des réponses.
Même à l’échelle planétaire, le niveau de littératie financière n’est pas très élevé. Selon les résultats d’une enquête plus large à laquelle ont participé 26 pays d’Asie, d’Europe et d’Amérique latine, la note moyenne en la matière est inférieure à 61 %, si l’on reprend une lecture de l’Organisation de coopération et de développement économiques publiée en 2020. On y observe notamment que seuls 26 % des adultes ont répondu correctement aux questions portant sur l’intérêt simple et l’intérêt composé.
Une analyse........
© Le Devoir
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