Les possibles surprises de 2024
Malgré une fin d’année plutôt spectaculaire sur les marchés boursiers et obligataires, l’approche défensive demeure dominante en ce début de 2024, soit l’année dite des contrecoups de la pandémie. D’où pourraient venir les surprises, l’inattendu ?
Les analystes de la Banque Nationale le résument bien. « Nous persistons à croire que la croissance économique et la rentabilité des sociétés réserveront de mauvaises surprises au cours des prochains mois. Les décalages dans la transmission de la politique monétaire pourraient être légèrement plus longs que les moyennes historiques, mais ils n’ont pas disparu. Nous maintenons notre répartition d’actifs défensive, en sous-pondérant les actions au profit des titres à revenu fixe et des liquidités. »
Une telle répartition du portefeuille permet de faire écho au recul attendu des taux d’intérêt. Aussi de disposer d’une capacité à entrer sur le marché des actions lorsque les occasions précédant le redressement de l’activité économique prévu quelque part au deuxième semestre se présenteront.
On parle donc ici de mauvaises surprises venant d’une récession se manifestant avec plus de sévérité que ce qu’entrevoit la croyance dominante, à savoir une récession courte et modérée au Canada et un utopique atterrissage en douceur aux États-Unis.
Dans leur survol des grands thèmes pour 2024, Robert Hogue et Benjamin Richardson, respectivement économiste en chef adjoint et associé de recherche à la Banque Royale, écrivent........
© Le Devoir
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