Les patrons se résignent sur la télétravail
Le télétravail est demeuré cette année dans la liste des dossiers prioritaires des chefs de direction. Nombre d’entre eux souhaitaient un retour au bureau à temps plein, ne serait-ce que pour occuper des tours de bureaux trop vides et relancer l’activité des centres-villes. Plusieurs ont dû se résigner.
Un texte de La Presse canadienne (PC) publié en avril nous présentait un président et chef de la direction de la Banque Nationale inquiet de l’effet du télétravail sur la vitalité de la métropole. « Je m’inquiète pour le centre-ville de Montréal et je pense que la communauté d’affaires a une très grande responsabilité [d’assurer] le dynamisme de l’écosystème de Montréal », avait déclaré Laurent Ferreira.
Contrairement à d’autres institutions financières, le grand patron de la Banque Nationale entend toutefois conserver une approche flexible, préférant suggérer au personnel d’être en présentiel 40 % du temps. Ce qui ne l’a pas empêché de souhaiter un « meilleur équilibre », sous-entendant une présence au bureau dépassant ce seuil. Le président ajoute que le télétravail n’a pas eu d’effet défavorable sur la productivité des employés.
Il faut dire que l’institution vient de s’installer dans ses nouveaux locaux à la Place Banque Nationale, une tour de bureaux d’une quarantaine d’étages, dont le projet, annoncé en 2018, a impliqué un investissement de plus de 500 millions. Et qu’elle a annoncé la semaine dernière l’acquisition........
© Le Devoir
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