La Banque du Canada reconnaît que la hausse des frais de logement « reste le facteur qui contribue le plus à l’inflation globale ». Le temps d’amorcer le mouvement de baisse du taux directeur ne serait-il pas venu ? Dès mercredi ?

« La croissance des coûts pour l’habitation est problématique avec une inflation qui est plus grande ou égale à 6 % depuis neuf mois. Pour le loyer, c’est encore pire avec une croissance moyenne de 8 % pendant cette période », a fait ressortir l’économiste en chef de CPA Canada, David-Alexandre Brassard, en commentant les données de l’inflation publiées le 21 mai. Les locataires sont coincés et ceux qui désirent accéder à la propriété sont tout simplement pris dans un étau.

Les résultats d’un sondage mené pour la Banque de Montréal publiés à la fin d’avril indiquent que 72 % des répondants qui espèrent acheter une maison attendront que les coûts d’emprunt diminuent. Même si des réductions des taux d’intérêt sont attendues au cours du second semestre, il reste encore beaucoup de chemin à parcourir avant que les taux soient suffisamment bas pour ramener l’accessibilité aux normes récentes, souligne Robert Kavcic, économiste principal à BMO Marchés des capitaux, dans un texte de La Presse canadienne.

À titre d’illustration on peut rappeler que, selon la mesure globale d’accessibilité de la Banque Royale, à Montréal, un ménage au revenu médian devait consacrer un sommet record de 53,3 % de ses revenus au paiement des coûts de........

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