Entre rebond immobilier précoce et piège démographique
En pleine crise de l’abordabilité, on voudrait bien croire en un rebond précoce du marché immobilier au printemps. Mais entre immo et démo…
Le président et chef de la direction de Royal LePage disait en janvier croire que « le discours selon lequel le marché immobilier ne rebondira que lorsque la Banque du Canada abaissera les taux rate la cible ». Cette reprise commencera « lorsque les consommateurs seront convaincus que la maison qu’ils achètent aujourd’hui ne vaudra pas moins demain. Nous prévoyons que ce point de bascule se produira au premier trimestre, avant l’assouplissement très attendu du taux directeur de la Banque du Canada ». Sans compter l’impact de l’entrée en scène des spéculateurs et investisseurs.
Il insistait sur l’importance du sentiment, de la confiance de l’acheteur. « La reprise précoce du marché sera déclenchée par des signes de stabilité des prix de l’immobilier, et nous en sommes très proches actuellement. » Il pointait en direction de la vigueur du marché du travail. « Les gens travaillent et le chômage est particulièrement faible dans la tranche démographique clé de 25 à 55 ans. Les dépenses discrétionnaires sont en baisse et les niveaux d’épargne sont sensiblement plus élevés que la normale […] Nous pensons que beaucoup de ceux qui ont besoin d’un logement ont la capacité d’entrer sur le marché… »
Si cela se confirme, cette perspective ne peut qu’atténuer quelque peu les effets de la crise de l’abordabilité du logement, qui est appelée à........
© Le Devoir
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