Les réseaux sociaux sont devenus un outil omniprésent dans nos vies quotidiennes, facilitant la communication, l’échange d’informations et la construction de communautés en ligne. Cependant, ces plateformes numériques jouent également un rôle complexe dans la manière dont les maladies mentales sont perçues et traitées.

Récemment encore, j’ai eu dans mon fil personnel de nombreuses vidéos me donnant des conseils pour savoir si je suis « TDAH » ou plutôt si j’ai un trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité. Si ces espaces offrent une plateforme de soutien pour de nombreuses personnes aux prises avec des troubles neurodéveloppementaux et plus largement des problèmes de santé mentale, ils ont aussi conduit à une hypocondrie mentale, surtout chez les plus jeunes.

Cette tendance soulève des questions sur les effets de cette visibilité, les conséquences sur la perception des maladies mentales et les dynamiques de santé mentale dans l’ère numérique.

L’émergence de TikTok durant la pandémie de COVID-19 a mis en avant un type de vidéo courte assorti de peu de contrôle sur les sujets abordés et surtout les façons de les aborder. Les plateformes comme Instagram, Twitter, TikTok et Facebook permettent aux utilisateurs de faire part de leurs expériences personnelles, y compris leurs luttes contre des troubles mentaux tels que la........

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