Le temps des Fêtes, ou la rivalité intergénérationnelle
Le temps des Fêtes arrive à grands pas, avec ses grandes réunions familiales, ses repas festifs… et quelques inévitables débats entre les générations. Les aînés reprocheront aux jeunes d’avoir grandi avec une cuillère d’argent dans la bouche. Les jeunes, eux, affirmeront que ce sont leurs aînés qui l’ont eu facile, avec une économie stable et des logements abordables.
Chaque année, cette rivalité intergénérationnelle refait surface. Mais est-il vraiment possible d’affirmer qu’une génération est plus choyée qu’une autre ?
Étant moi-même de la génération Z (les personnes nées entre 1997 et 2011), j’ai souvent l’impression que mes oncles et mes tantes de la génération X (les personnes nées entre 1965 et 1980) ont bénéficié d’un contexte plus favorable au début de l’âge adulte. Leurs parcours me semblent plus linéaires et marqués de possibilités qui, aujourd’hui, paraissent presque mythiques. Lorsque l’on compare le contexte du marché du travail et des études entre les années 1990 et 2020, on comprend rapidement que cette perception mérite d’être nuancée.
D’abord, chacune de ces générations semble avoir rencontré différentes difficultés économiques durant ses études. La récession de........
© Le Devoir
visit website