De la mobilité à l’immobilisme
Le premier ministre, François Legault, s’est porté à la défense de Geneviève Guilbault à la suite de ses propos maladroits sur le financement des transports collectifs. Peut-être devrait-il aussi modifier l’intitulé de ses fonctions ? Il suffit de remplacer « Mobilité durable » par « Immobilisme exécrable », et le tour sera joué.
Ce titre serait en phase avec la désinvolture affichée par la ministre Guilbault dans le débat sur les manières de résorber le déficit structurel des sociétés de transport. Elle y est allée d’une déclaration étonnante en affirmant que la gestion du transport collectif ne faisait pas partie des missions de l’État.
Elle a en partie raison sur le plan technique, car la gestion courante des sociétés est une responsabilité municipale. Ce n’est toutefois qu’au péril de raccourcis intellectuels qu’elle peut affirmer que l’État n’a rien à voir avec ce bourbier. Que ce soit par sa participation au financement des sociétés, la création de l’autorité régionale de transport métropolitain........
© Le Devoir
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