Agir pour notre avenir, sans permission
Dès la publication du rapport d’un groupe d’experts indépendants sur la souveraineté culturelle du Québec à l’ère du numérique, le ministre de la Culture et des Communications, Mathieu Lacombe, a annoncé son intention de légiférer pour que le contenu québécois trouve sa juste place sur les plateformes en ligne. Il était temps.
Le Québec se gargarise depuis longtemps de la fierté pour sa langue et sa culture distinctes en Amérique, mais, comme bien des États sur le continent, il contemplait béatement l’irrépressible avancée de l’industrie culturelle américaine sur les plateformes numériques libérées des règles et des contraintes de l’ancien monde analogique. Nous recevons le résultat de notre inaction collective en plein écran, chaque fois que nous cherchons en vain un peu de nous sur les plateformes de diffusion en ligne. Essayez pour voir de faire découvrir le cinéma québécois — classique ou contemporain — à vos enfants sur les plateformes de diffusion en continu étrangères. Vous les trouverez au compte-gouttes, à la périphérie lointaine de la galaxie numérique. La même chose vaut pour la musique ou la télévision d’ici. C’est un enjeu majeur pour la vitalité de la culture francophone et l’essor des créateurs.
Entrent en scène quatre experts mandatés par Québec pour déterminer des pistes d’action : Clément Duhaime........
© Le Devoir
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