À bout de patience devant la fonderie Horne
L’avenir de la fonderie Horne a pris une tournure incertaine cette semaine, replongeant la population de Rouyn-Noranda dans ce cruel dilemme entre la santé publique et l’essor économique de la région. Après un long et laborieux débat sur ces questions, il ne devrait plus y avoir de doute sur les comportements attendus de l’entreprise. La santé de la population établie au pied de ses cheminées ne peut plus faire l’objet de compromis.
Citant à l’appui des notes internes du ministère de l’Économie, Radio-Canada révélait que Glencore, la multinationale anglo-suisse qui détient la fonderie Horne, remet en question son engagement d’investir massivement pour réduire les émissions d’arsenic. « La fonderie Horne semble être à la croisée des chemins et son avenir sera vraisemblablement décidé au cours des quatre prochaines semaines », explique le document du ministère de l’Économie du gouvernement du Québec.
Le coût du projet visant à réduire les émissions d’arsenic est passé de 500 à 750 millions de dollars, en hausse de 50 %. La multinationale se dit aussi préoccupée par la prévisibilité et la stabilité de l’environnement d’affaires au Québec. En bon français, elle se demande s’il vaut la peine d’investir dans la mise à niveau de l’usine en sachant que les normes environnementales sont........
© Le Devoir
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