Le pays avant les profits
En novembre dernier a eu lieu à Trois-Rivières un événement politique insuffisamment commenté. Quelques jours après l’affaire Haroun Bouazzi et les critiques contre le « wokisme » de Québec solidaire (QS), le chef péquiste, Paul St-Pierre Plamondon (PSPP), a pris la parole lors d’un rassemblement organisé par la Confédération des syndicats nationaux (CSN) réunissant 4000 personnes. Un autre orateur présent ce jour-là n’était nul autre que le co-porte-parole solidaire Gabriel Nadeau-Dubois.
PSPP a eu ces mots importants : « Il y a deux philosophies politiques qui s’opposent par rapport à l’avenir de notre système de santé. La Coalition avenir Québec (CAQ), le Parti libéral du Québec (PLQ) et le Parti conservateur du Québec (PCQ) prétendent que c’est grâce au privé qu’on pourra soigner tout le monde. » L’autre philosophie est partagée par les chefs péquiste et solidaires, qui se sont opposés à la privatisation feutrée du système de santé, assumant le message porté par la CSN : « pas de profit sur la maladie ».
Au-delà de son caractère sectoriel, cet événement ouvre la porte à une reconfiguration de l’échiquier politique québécois dans les années à venir, en particulier dans le cadre d’une démarche référendaire. Il révèle l’existence virtuelle de deux camps politiques.
Pour résumer à gros traits, il y........
© Le Devoir
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